Nos spectacles

Une rue, une histoire, une création chorégraphique.

Rue passante, rue commerçante où se croisent le présent et le passé, l'avenir et le devenir; les portes du temps sont ouvertes pour mieux nous permettre de découvrir en danses, musiques et chansons traditionnelles guadeloupéennes et caribéennes, la vie de cette rue de Pointe-à-Pitre en pleine rénovation. Les genres et les gens de différentes régions et pays se rencontrent et se mélangent, s'ouvrent et se ferment; les souvenirs du passé nous envahissent, réels et irréels, rationnels et irrationnels.​ Un léwoz, un mérengué, un toumblak, un chant vaudou, un kanté woulé, 2 rimé bésé, 3 soté krikèt, 4 vol soukougnan, 5 volé voltijé, 6 soukré zépol, 7 rythmes ka...La richesse de cette rue, dépi bondyé té ti fi é dyab té ti gason, jous jodi jou.​


Des personnages hauts en couleurs, forts en caractère, anonymes quelques fois. Qui se souvient de Jojo Kolta, Chabine, Abel, Listwa bab sal, Nestar, Patè Glas?Sonjé avan two ta baré nou! Laissons des traces à nos enfants! La rue Raspail, Bad'lasous... rue des rencontres, rue d'accueil, rue du travail, rue de solidarité, rue de partage, rue des champions, rue du plaisir, rue internationale, rue multiculturelle, rue de danses et de musiques, rue caribéenne.​ Un vrai voyage chorégraphique!

C'est une véritable institution qui mérite le respect de tous dont voilà l'historique.

Juillet 1916, une jeune femme, employée comme bonne chez une grande famille pointoise, place Camille Desmoulins, vient de perdre son mari.

Terrassée par la douleur du chagrin, lapidée par la cruauté du manque d'argent, elle hurle en silence sa douleur, mais toutes ces femmes, ces mères, ces sœurs, ne restent pas sourdes et organisent déjà la riposte face aux facéties mesquines de la vie.

Devant l'ampleur de ses difficultés financières, les demoiselles Delcourt, Micheley, Louis, Kalpas, Fifi Anthony et les autres gens de la maison de la Place décident de lui venir en aide en faisant passer "une boîte à Sou-sous", une "tontine".

Spectacle d'environ 2h réunissant des danseurs de 3 à 83 ans dans des costumes créoles riches en couleurs, avec des joueurs de Gwo-ka au sommet de leurs formes, des scènes chorégraphiques n'ayant rien à envier aux grandes comédies musicales. La directrice artistiques Nadia Pater a donné à cette pièce chorégraphique guadeloupéenne musicale un dynamisme ne faiblissant jamais.


Korespondans est une pièce chorégraphique qui nous replonge dans les souvenirs d'une correspondance entre une Guadeloupéenne et des destinataires de "lot bo" faites de cartes postales ponctuant le journal de sa vie.

Une écriture scénique qui restitue les évènements culturels de l'île qu'elle a fidèlement cobté à ses destinataires dans toutes ses missives.

Chacune étant un tableau correspondant à un élément de notre patrimoine d'hier et d'aujourd'hui dont le contenu est toujours en lien avec l'authentique, c'est-à-dire le vécu d'une passionnée, cherchant à constituer des traces de son environnement.

​La pièce chorégraphique se veut énergique pour donner de la texture à des étincelles de vie, des réalités sociales qui s'enlacent et dansent dans un temps sans frontières.

Monsieur X, Madame De..., Mademoiselle Untel..., Mr Tout le monde, le fils de Madame Du, la fille de Monsieur Junio, Judicine, Aoussia, Fètnat, l'enfant Toupipi.


Dès notre naissance, notre vie est constituée d'évènements plus ou moins heureux ou malheureux.

Il n'y a pas d'âge, ni de position sociale pour être confronté aux épreuves.​

Touatou milé an branka​.

Joies, bonheurs, souffrances et peines se succèdent au cours de notre existence.​VIM! chini an pwa aw'​

Les maux s'installent, on se relève, on affronte, on combat. On gagne parfois, d'autres non. On a des blessures superficielles ou profondes, corporelles ou morales.

Adan on batzyé vi aw ka chalviré, mais on a toujours quelque chose à quoi se raccrocher.​ Filozofi a lavi, sé pran-y jan i ka baw-li.

Tout a commencé au début des civilisations, les Hommes avaient changé, ils se faisaient la guerre, s'asservissaient entre eux et bien d'autres atrocités.

La divinité Aton décida d'envoyer sur terre un trésor se composant de 8 éléments.​

Il est dit dans les légendes anciennes que lorsque ces 8 éléments formeront une harmonie parfaite, la force qui en sortira sera insubmersible.

Elle donnera au peuple un pouvoir de résistance et d'existence hors du commun.

​Pendant des siècles, la famille AKA s'est donné comme mission la recherche de ces 8 éléments.

Déjà en possession de 7 d'entre eux, tous les indices les mènent en Guadeloupe, ou se cache le 8e élément...


Ka pasé... Ka vini fait sans cesse le va-et-vient entre le passé et l'avenir, entre l'instrument et la danse qui ont forgé la culture guadeloupéenne, la relation des Guadeloupéens à cette musique et son devenir au lendemain de la reconnaissance du Gwo-ka au patrimoine de l'humanité.

​Ce voyage chorégraphique original, d'une énergie à couper le souffle, a pour trame l'histoire d'une jeune femme issue d'une famille bourgeoise de Basse-Terre et qui arrive à Pointe-à-Pitre pour étudier.​

Un soir, elle est happée par le Gwo-ka, cette musique tant décriée, mais qui l'attire inexorablement.

​Conçu pour divertir, attiser le questionnement, nourrir l'introspection, mais aussi taquiner les imaginaires de toutes les générations de spectateurs, ce spectacle allie les sonorités envoûtantes du Gwo-ka à l'exaltante puissance d'une gestuelle maîtrisée.

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Hall du bicentenaire, Bergevin, Pointe-à-Pitre Grande-Terre 97110

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